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Quel statut choisir pour jouer de la musique en France ?

Publié le 23/05/2025 à 18:23


Infos pratiques
Être musicien en France, c’est aussi jongler avec les statuts administratifs. Que tu sois amateur passionné, intermittent aguerri ou entrepreneur dans l’âme, il existe plusieurs cadres légaux pour exercer ton activité musicale. Voici un tour d’horizon des statuts les plus courants.


1. L’amateur bénévole

Tu joues de la musique sans être rémunéré, uniquement pour le plaisir ? Aucun statut particulier n’est nécessaire. Tu peux te produire dans des événements non commerciaux, souvent dans un cadre associatif ou privé. Attention toutefois à ne pas franchir la ligne : dès qu’une rémunération entre en jeu, même indirecte, tu sors du cadre bénévole.


2. L’intermittent du spectacle

C’est le statut le plus connu chez les musiciens professionnels. Il repose sur l’alternance de périodes de travail et de chômage. Pour en bénéficier, il faut déclarer au moins 507 heures sur 12 mois, principalement via des cachets employeur. Ce régime spécifique offre une protection sociale étendue, mais demande une organisation rigoureuse et une régularité dans les contrats.


3. L’artiste-auteur

Tu composes, écris ou produis ta propre musique ? Le statut d’artiste-auteur peut s’appliquer. Tu cotises à l’URSSAF et perçois des droits d’auteur via la SACEM, par exemple. Ce statut est souvent combiné à d’autres pour les musiciens qui créent mais aussi interprètent.


4. L’auto-entrepreneur (micro-entreprise)

Tu donnes des cours de musique, joues dans des événements privés ou vends tes créations ? Le statut d’auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur) permet de facturer facilement des prestations, tout en ayant un régime social et fiscal simplifié. Attention : ce statut ne donne pas accès à l’assurance chômage des intermittents.


5. L’association ou la coopérative

Certains musiciens choisissent de se regrouper dans une association loi 1901 ou d’intégrer une coopérative d’activité artistique (comme Smart). Cela permet de mutualiser les moyens, de faciliter la facturation, et parfois d’accéder à l’intermittence.


Conclusion

Il n’existe pas de statut idéal, tout dépend de ton activité, de ton rythme et de tes objectifs. N’hésite pas à te faire accompagner par des structures comme le CNM, l’IRMA ou le SMA pour choisir le cadre qui te correspond le mieux.


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